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"Dessins au crayon: chiens de meute"
Pour ceux qui prendraient l'histoire en route, je raconte l'histoire de chaque dessin en donnant parfois quelques conseils, si ce n'est de leçons.. mais cela viendra bientôt. Sachant que j'ai découvert moi même le dessin au crayon par hasard en 97 et que je suis depuis portraitiste professionnel. Voici donc mes premiers dessins sur commande, essentiellement des chiens, mais également quelques portraits d'enfants

En 1998, mon carton d'invitation présentant mon premier portrait de chien à l'aquarelle et mon dessin de teckel au crayon, avait été envoyé à tous les maitres d'équipage. C'est ce dessin qui a incité Madame Monot a me contacter, pour me demander de dessiner les chiens de meute de son équipage, "le Piqu'avant Sologne". J'étais très flatté, d'autant plus qu'elle voulait que je fasse le "pendant" d'un croquis du célèbre aquarelliste Karl Reille, qui avait croqué leurs chiens à la génération précédente.
Néanmoins, je ne voulais pas vendre de croquis ou d'ébauches et encore moins faire un "à la manière de". Je voulais faire un "Cyrille Jubert", montrant toute mon adresse au crayon dans un luxe de détails.

J'ai donc fait un dessin somptueux, dont voici un détail. Ce n'était pas précisément ce qu'elle m'avait commandé...
C'était beaucoup mieux !

Les croquis de ses chiens préférés étaient dans des fenètres ovales sur le "passe-partout", les noms des chiens inscrits sous les fenêtres, sur des rubans tarabiscotés. C'était très XIX éme. L'ensemble était ... était ...
Ah ! les mots me manquent ! eh oui, cela m'arrive parfois !

Pour parler un peu de technique du dessin, vous remarquerez que sur ce dessin, les contrastes sont très forts. Au lieu d'une esquisse d'un gris assez uniforme, vous avez ici des nuances de blancs, de gris et de noirs, donnant à ce dessin l'illusion de la couleur. C'est ce que j'aime. Pour ce faire, j'ai joué de toute la gamme des crayons, du 5H le plus sec et le plus diaphane au 5B le plus gras, le plus noir et le plus profond.
Je dessine très rarement sur du papier tramé préférant des papiers d'aquarelle au grain le plus fin.

Comme j'adorais la photo d'origine de ce crayon, je me suis fait plaisir et j'en ai peint un tableau pour moi. Je ne résiste pas au plaisir de vous le montrer.
Oui, vous regardez bien une aquarelle au format 50x70cm.
Ce n'est pas une photo. La difficulté majeure de cette oeuvre ?
Ne regardez que les pattes des chiens, il y en a une cinquantaine, sans compter leurs reflets sur le ciment mouillé. Que des nuances de blanc ! Super tableau ! Quand je l'ai montré au maitre d'équipage, il me l'a pris enthousiaste, sans discuter.
Remarquez, à cette époque, c'est tout juste si je ne payais pas mes clients pour qu'ils accrochent une de mes oeuvres dans leur salon.

J'aime ce tableau autant que le cadre qui l'entoure: un charmant chateau en Sologne profonde.
J'aime bien aussi l'homme qui en profite tous les jours et qui sait vivre ses passions.
Donc tout est bien dans le meilleur des mondes.

Mon aquarelle, ci-dessus, a illustré un article très élogieux à mon égard écrit par Philippe Dulac dans le magazine "Vénerie". Je reviens sur le sujet dans les pages consacrées à la Vénerie, accessibles depuis le sommaire.
Pour revenir à mes dessins de chiens de vénerie au crayon, j'ai décliné ce principe d'un très beau dessin de meute encadré d'un passe-partout illustré de croquis, notamment deux fois pour le Rallye Vielsalm. Je vous en montre un exemple ci-dessous. Ce n'est pas mon préféré. Mais le dessin central, vaut le détour.

Voilà un passe-partout illustré de croquis.
Ce n'est pas le meilleur, mais je n'ai pas de photos des autres, hélas.

Plus que deux pages, patience !!

La première sur un portrait de caniche que je trouve somptueux

une autre technique de dessin

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